Physique - 250 mots minimum
Milliana est d'une taille assez raisonnable, un mètre soixante douze et ne se trouve pas spécialement séduisante ou repoussante, elle accepte cependant volontiers les compliments.

Ses cheveux raides possèdent un dégradé très prononcé. L'avant de sa chevelure lui arrive au dessus de la poitrine tandis que l'arrière descend jusqu'à six à dix centimètres au dessous. Les racines de ses cheveux tirent vers le blond cendré et se mêle progressivement à son bond platine habituel. Elle remet très souvent ses cheveux en arrière, une sorte de tic. Il faut dire qu'une personne gesticulant autant qu'elle est très souvent gênée par ses cheveux.


Son tour de poitrine est assez banal, rien qui ne dépasse de l'ordinaire. Elle à souvent un air taquin ou rieur se dessinant son visage plutôt pâle et éclairé par deux yeux d'une teinte bleue grise abordant souvent un air amusé. Blonde aux yeux bleus, elle n'irait tout de même pas se plaindre, mais le fait est qu'elle trouve avoir un visage assez "froid", une pointe de couleur serait la bienvenue. On ne choisit pas son physique après tout...

Sa ligne fine ne lui permet pas de tenir tête à quelqu'un dont la corpulence serait plus élevée, comme un homme par exemple. Elle est assez agile et rapide et possède quelques aptitudes au combat bien qu'elle ne le montre pas.


S'habillant de manière assez féminine, elle porte très souvent des jupes accompagnées de collants ou de chaussettes hautes. Ses pulls sont en général assez large et elle ne porte quasiment jamais de veste. Des poignards sont souvent dissimulés sur elle.

Histoire - 300 mots minimum
Milliana jeta un regard emplit d'une crainte non dissimulée à son frère. C'était fini ? Ils se regardèrent tout deux et en un quart de seconde le message était passé. Oui, c'était finit ! Peu à peu, la tension s’estompa. Elle se leva espérant voir à quoi ressemblait à présent sa mère, mais son frère lui interdit. Il n'avait rien dit, mais son regard en disant long. Les mots comme "cadavres" ou encore "mort" refusaient de sortir de sa bouche. La jeune fille jugea qu'il ne souhaitait pas l'effrayer. Elle imaginait pourtant, sa mère étendue sur le sol, s'étant rendu coupable d'avoir haït ses enfants, obéissant aveuglement à une personne qui avait été un roi injuste. Et pourtant à ce moment, c'était son frère qu'elle détestait.


Il était différent et ses parents lui faisaient payer pour ça. Choyer leur petite fille sous les yeux haineux d'un fils qu'ils dénigraient. A treize ans, elle commença à devenir proche de cet adolescent qui la jalousait. Elle en étant en premier lieu un effrayée, mais la curiosité la poussait à vouloir connaître l'identité de cet "inconnu". Lorsque plus tard, elle comprit l'injustice dans laquelle il vivait, elle fit son possible pour convaincre ses parents de mieux le traiter.

Leurs réponses étaient toujours accompagnées d'un petit rire et d'un air amusé. Elle en disait des bêtises cette petite...! Ils paniquèrent lorsqu'elle affirma vouloir se tuer s'ils ne l'écoutaient pas.Elle n'allait pas réellement allait au bout de son acte bien sûr, juste une technique pour appuyer ses propos. Ils se comportèrent comme de véritables parents pendant quelques semaines, mais bien vite les mauvaises habitudes reprirent. Ils se désintéressèrent même de leur petite chéri. Leur discussion devinrent des conflits incessants. Ses parents en avaient plus qu'assez d'hurler après leurs enfants, alors ils leurs demandèrent de foutre le camp, ils feraient d'autres enfants après tout. Milliana se re-mémora le regard furibond que son frère abordait à ce moment là. Il avait beuglé qu'il partait sans regret.


Leur avenir aurait pu être paisible, si la voisine chez qui ils s'étaient réfugiés n'haïssait pas les partisans du roi. La fillette sentait que son frère d'alors vingts et un ans se faisait grandement influencé. Elle ne savait pas quoi faire pour l'aider, aussi décida-t-elle de le suivre autant qu'elle le pouvait afin de veiller à ce qu'il ne fasse pas de bêtises. Elle savait qu'il ne ferait rien si elle l'accompagnait. Néanmoins, l'entendre critiquer les "fidèles" à longueur de journée un impact sur elle. Sans même s'en rendre compte, elle fut habité par la même rancœur que lui.

Puis un jour, rattrapé par son côté impulsif, le jeune homme frappa jusqu'à la mort une de ces vermines. Il se ressaisit, honteux d'avoir pu assassiner quelqu'un sous les yeux de sa soeur. Celle-ci sentait la raison de son frère vaciller, il lui semblait qu'il n'avait personne pour le soutenir. Elle décida de prendre les choses en mains, il lui fallait un soutient. Alors même que sa voix tremblait et que ses dents s’entrechoquaient, elle affirma :

"-Il le méritait, t'en fais pas. S'ils étaient moins on serait sûrement plus tranquille."
Ses paroles lui plurent.


Une rumeur se répandit affirmant qu'elle avait été vu sur les lieux de "l'accident". Certains la dénoncèrent comme une meurtrière, mais faute de preuves, personne ne l'envoya en prison. Des groupes violents se mirent à plusieurs pour frapper le frère et la soeur. Le garçon avait l'habitude d'avoir une arme sur lui, il tira sur l'un d'entre eux. Il était blessé, mais ça ne sembla pas les arrêter, ils y mirent même plus d'acharnement. Effaré, il tira dans tout les sens et les abattirent. Frère et soeur décidèrent d'éliminer le plus de ces parasites. A seize ans, elle aidait son frère dans ses meurtres. Ca ne l'enchantait pas de voir des cervelles exploser, mais ces gens cruels devaient être punis d'une manière ou d'une autre !


Ils passèrent ensuite à la vitesse supérieur, l'élimination des pires nuisibles existant, leurs parents. Ils toquèrent chez eux, une fois la porte ouverte, ils aperçurent un joyeux bambin courant dans la maison. Ils les avaient réellement remplacés ? Son frère prétexta qu'il avait changé et c'était même trouvé une petite amie. La soeur confirma et sa seule parole suffit à les faire douter. Il affirma vouloir rester le temps d'un café. D'abord réticent, ils acceptèrent tout de même. Les regards qu'ils lançaient à Milliana indiquaient qu'elle leur manquait. C'était trop tard. Alors que l'enfant jouait dans sa chambre, il passa à l'acte. Tirant d'abord sur le père, puis visant la mère. Celle-ci, blessée, se dirigeait à toute vitesse dehors. "Tu t'occupes du gamin !" lança-t-il avant de s'élancer à sa poursuite.

Abasourdit, elle ne savait pas quoi faire. Elle n'avait jamais tué directement ! Plus le temps de réfléchir, le petit entra dans le salon intrigué par le raffut. Elle en voulut à son frère, elle allait devoir tuer un enfant. A contrecœur, elle se saisit d'un coussin pour en finir.


Après cet incident, elle se rendit compte du pétrin dans lequel elle s'était mise. Boudant son frère elle lui rappelait cyniquement le nombre d'innocents qu'ils avaient du tuer. C'en était assez, elle l'avait soutenu dans ses bêtises durant trop longtemps. Son frère , lui, était au bout du rouleau et sa soeur lui causait une grande pression. Ils furent finalement arrêtés, mais comme un lâche il se suicida. Bien. Très bien même. On ne peut compter que sur soi-même. Le sort de l'exécution ne lui fut même pas réservé, c'était sûrement encore trop gentil. Elle semblait accusée de tout, son frère lui cachait des délits qu'elle n'imaginait même pas. Bien sûr, elle avait tout pris à sa place. Elle allait devoir croupir en prison sans même pouvoir hurler que c'était injuste.


A seize ans, elle était destinée à crever dans une prison sans même avoir pu vivre une vie correcte. Les conditions étaient effroyablement mauvaises, une demoiselle de la petite bourgeoisie comme elle se serait plain de l'état des lieux et du manque de nourriture. Mais non. Après tout, elle pouvait encore s'estimer heureuse de manger à l'oeil. Lors de son entrée dans ce lieu sordide, elle était plutôt apeurée d'entendre les cris d'agonis provenant de la salle d'à côté, mais au fur et à mesure ces bruits firent parti de son quotidien et elle y devint indifférente.

Elle ne pensait plus à sortir et était résignée à passer sa vie en prison. Puis, un miracle. Les portes du cachot s'ouvrent en un même mouvement. Après sept ans elle partait. Aucun sentiment de joie n'accueillis sa libération. Qu'est-ce qu'elle allait faire de toutes manières ? C'est en apprenant que les rebelles avaient gagnés par un combat que naquit en elle un sentiment incompréhension et de haine. Que ce soit les fidèles ou ceux qui les haïssent, en fin de compte c'était toujours la même chanson. Persuadés de rétablir une justice ils blessent ou tuent.

Elle suivit le mouvement et prit par aux activités des OWL. Honnêtement, elle ne pensait pas qu'ils allaient apporter un changement majeur, mais laisser les choses se faire et observer silencieusement était peut-être une bonne idée. Leur cas étaient tous complètement désespérés, alors en attendant que les choses se tassent, pourquoi ne pas s’asseoir aux premières loges et railler la stupidité de son espèce ?