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Convictions et morale, ou réelle bonté? ▬ Emma & Akemi [NC-16]

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MessageSujet: Convictions et morale, ou réelle bonté? ▬ Emma & Akemi [NC-16] Convictions et morale, ou réelle bonté? ▬ Emma & Akemi [NC-16] EmptyVen 4 Avr - 4:52


Public averti.
Sujet de l'agression sexuelle traité avec descriptions,
Si vous n'êtes pas à l'aise avec ceci, ne lisez pas ce RP.

Le lendemain matin, très tôt, alors qu'Akemi allait au dortoir des hommes pour aller tirer ces pauvres paresseux du sommeil pour commencer l'entraînement, il remarqua quelque chose de suspect. Le lit de l'un des plus fainéant était vide, les draps étaient défaits, comme si cette personne s'était levée, pressée de faire quelque chose, ou d'aller voir quelque chose. Cela intriguait bien le général, puisque ce pauvre connard était bien le dernier à décider de tirer des draps chauds et confortables, à chaque putain de matinée. Au plus grand bonheur des autres, l'entraînement allait être retardé grâce à cet indiscipliné...

Le soleil n'était pas tout à fait levé, encore. Il faisait un peu sombre. Cela lui permit rapidement de voir un petit bâtiment du camp un peu plus écarté servant à entreposer quelques babioles inutiles, au camp. Ce bâtiment pourtant toujours désert, cette fois-ci, laissait cette fois-ci s'échapper des fentes de l'embrasure de la porte un peu de lumière, trahissant la présence de quelqu'un qui voulait sans doute s'y cacher. Fort probablement pour s'éviter l'entraînement.

Le soldat s'y rendit, sans même chercher à évaluer ce qui se tramait derrière cette porte.

Mais malheureusement, en tentant d'ouvrir la porte, celle-ci resta coincée. Une chaise avait sans doute été placée sous la poignée, question qu'on ne puisse pas entrer de l'extérieur. Ce ne fut pas le plus déroutant et alarmant au début. Akemi colla son oreille sur la porte, question de pouvoir entendre ce qui se passait de ce qui devait visiblement rester dans le secret de cette porte scellée. Tout ce qu'il put entendre d'ailleurs, ce fut la voix d'un jeune homme. Un jeune homme dont le ton semblait trembler, murmurant quelques paroles empreintes d'un certain désespoir, mais qui se voulaient malgré tout rassurantes. "Tu es à moi...", "Tu ne l'approcheras plus, reste avec moi, désormais... Je te rendrai heureuse.", "Eh, on sera heureux tous les deux, arrête de faire cette mine si déconfite... Tu as peur?". Au moment où il allait quitter, croyant que ce n'était que deux amants qu'il allait pincer un peu plus tard, le soldat entendit un léger gémissement, comme étouffé. Ce fut ce qui l'inquiéta. C'était le genre de plaintes que les demoiselles faisaient, lorsque l'on les touchait à des endroits où elle n'avait pas envie.

De plusieurs coups d'épaules portés vivement à la porte, Asaki réussit à fendre certaines parties de la chaise qui bloquait de l'autre côté. D'ailleurs, derrière cette porte, il pouvait déjà sentir l'autre jeune homme paniqué.

Un ultime coup, plus puissant que les précédents, suffit à forcer la porte. Perdant légèrement pied, il se ramassa automatiquement dans la pièce, au milieu de ce bordel qui se déroulait sous ses yeux. Emma, les poignets liés et un torchon en guise de bâillon, allongée au sol, et ce bâtard, accroupi auprès d'elle, faisant balader ses sales pattes à des endroits qui arrachaient à cette dernière quelques petites lamentations qui exprimaient clairement qu'elle désirait la fin de ces attouchements.

N'étant ni un saint, mais sans pour autant être un monstre sans coeur, le soldat gradé agit selon sa morale, ce que lui dictait sa conscience. La scène lui donnait horriblement mal au coeur. La pauvre Hokori...

Ce fut son motif pour tuer quelqu'un. D'un coup de pied, le soldat un peu plus âgé que lui se retrouva allongé un peu plus loin. Dégainant son revolver dès cet instant, celui qui avait été frappé n'eut pas le temps de réagir, fuir. Une balle n'avait pas suffit, pour Akemi. Il transperça des plombs de l'arme à feu plusieurs fois le crâne de l'agresseur, qui était d'ailleurs l'un de ses soldats. Le tueur justifié ne tuait jamais de sang-froid, il détournait au moins le regard avant de donner la mort. Mais cette fois-ci, sa victime avait pu regarder son tueur bien dans les yeux, il avait pu lire tout le dégoût que ce dernier exprimait à son égard. Alors que la marre de sang s'élargissait, le blond ne prit pas un instant pour admirer ce magnifique tableau sanglant qu'il avait fait de ses balles, il ne fit que se diriger vers l'agressée.

Il commença bien évidemment par délier ses poignets, pour lui permettre de replacer son chandail remonté derrière son cou, découvrant ainsi son ventre et son soutien-gorge et de reboutonner aussi elle-même son jean. Par ailleurs, Akemi n'y jeta absolument aucun coup d'oeil indiscret. Pourquoi? Simplement parce que l'intimité d'Emma avait été suffisamment bafouée par ce type cinglé, ce matin. Il ne voulait pas en rajouter une couche. Ensuite, il se permit d'enlever ce qui l'avait empêché de crier ou même de parler, question que sa liberté ne soit plus du tout brimée par bâillon ou noeuds.

N'ayant jamais été confronté à ce genre de situation, autant vous dire qu'il ne savait pas quoi lui dire pour la rassurer. Se permettant de lui faire un petit sourire qui se voulait réconfortant, sécurisant, il risqua ces mots-ci, murmurés calmement, trahissant la panique et l'adrénaline qui l'animaient toujours un peu.

—T'inquiète pas, t'inquiète pas... Viens, je vais m'occuper de toi.

Des mots qui, auraient pu très bien avoir une toute autre signification, si nous changions le contexte des choses. Seulement, le jeune homme n'agissait que comme il aurait agi avec n'importe quelle demoiselle qui aurait été placée dans une telle situation.

Ainsi, même si cette jeune femme l'avait mis sans dessus-dessous, la soirée d'hier, l'homme était là, auprès d'elle. Prêt à la réconforter si le besoin était là. Prêt à la protéger, si un autre connard de la race de celui qu'il avait abattu se pointait. Ne vous l'avais-je pas dis? Ce soldat, il savait passer au-dessus de ces prises de bec et altercations immatures qu'ils avaient si régulièrement. Soit c'était dû à un certain laxisme qui faisait de lui, pour une raison en plus, un faible, soit c'était dû au fait qu'il avait bon coeur, mais qu'il suffisait simplement d'attendre que ce côté de sa personnalité fleurisse pour nous.

Akemi se permit de prendre la main de son ex-soldate pour la relever. Sur ce sol couvert de poussière, elle ne devait pas être confortable. Sachant qu'elle y était probablement depuis cette nuit, surtout : normalement, à cette heure, Emma aurait dû avoir quitté le camp depuis. Donc, soit elle était revenue sur place pendant la nuit pour une raison x ou y, soit, alors qu'elle s'apprêtait à quitter, ce monstre s'était emparé d'elle, la droguant ou l'assommant peut-être. Si la deuxième option était la bonne, dans ce cas c'était de la faute du jeune homme, et il ne s'en sentirait que plus mal...

—J'suis désolé... sincèrement... Tout va bien? Il ne t'a pas trop fait mal?

Pendant quelques instants, Akemi se permit de penser à quel point l'être humain pouvait être abject, répugnant. Il eut honte de faire partie du genre humain, sans réellement penser à ce que l'Homme pouvait faire pour les siens, pour leur épargner souffrance et/ou tristesse...


Dernière édition par Akemi Asaki le Ven 23 Mai - 20:54, édité 2 fois
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MessageSujet: Re: Convictions et morale, ou réelle bonté? ▬ Emma & Akemi [NC-16] Convictions et morale, ou réelle bonté? ▬ Emma & Akemi [NC-16] EmptyVen 4 Avr - 16:29

J'étais sortie du bâtiment, les réverbères présents dans l'allée de sortie étaient seules sources de lumières pour le moment, par la suite j'irais dans mon vieux quartier pauvre sans lumière mais au moins chez moi. Le seul bruit de mes pas raisonnaient dans l'allée et cela étaient assez stressant, puis, j'entendais du bruit en me retournant il n'y avait personne mais en me tournant pour repartir il y avait quelqu'un, un homme d'environs 30 ans, que je connaissais de vu. Il écarta le sac de mon épaule en le lançant assez loin pour que je ne le rattrape pas d'un bon. Ce dernier saisissant mes poignets me plaqua contre le mur et, j'avais beau me débattre, je n'étais qu'une fille face à un mec beaucoup plus baraqué que moi. Il me mit un torchon sur la bouche et après 2 minutes à essayer de me débattre, un coup de poing dans le ventre et avec le chloroforme, s'en était fini. Le noir et le néant pour moi part.

Je me réveillai à je ne sais quelle heure, j'étais attaché et je ne pouvais parler ayant dans la bouche un torchon. J'analysais l'endroit que je ne connaissais évidemment pas du tout. Je ne stressais pas, j’étais de nature assez calme et pour me faire peur, il en fallait. Un homme ouvrit la porte, l'homme de tout à l'heure sans grande surprise. Il semblait assez nerveux et anxieux quand il s'approcha de moi. Il s'accroupi en passant sa main dans mes cheveux et poussant une mèches derrière mon oreille, chose qui me fit tourner la tête.
Il me disait qu'il s'appelait Steven et qu'il me connaissait particulièrement, qu'il m'avait déjà offert une cigarette et l'instant qui me fit stresser était qu'apparemment il me regardait toujours. Pour lui, j'étais la perle rare, une fille qu'il voulait garder près de lui et tout le bordel.

Je le connaissais oui, mais vraiment parce qu'il était dans les mêmes heures d'entraînement que moi. Je lui avait déjà adresser la parole mais sans plus. Puis, il se braqua et se mit à pleurer en disant qu'il me rendrais heureux et tout et tout.
Puis il me gifla avec force, si bien que j'en tombais sur le flanc, ma joue me lançais et là je commençais à avoir peur. Il me cria que je n'étais qu'une connasse, qu'il ne comprenais pas ce qu'il avait de plus que lui.
Qu'il ? Je ne savais pas de qui il parlait, je n'étais en couple avec personne et à ce que je savais je n'étais pas en couple avec lui non plus. Il se précipita sur moi, me serrant extrêmement fort et me répétant qu'il était désolé.

"Tu ne comprends rien Emma, tu es si jeune et naïve, il te prendra pour une conne et te fera mal. Moi je t'aime Emma, vraiment, je connais tout de toi, je te suis depuis que tu es arrivée, je ne veux pas que tu t'en ailles, alors nous partirons ensemble qu'en dis-tu ? Cela réglerais bien des choses, surtout qu'être en couple avec son supérieur n'est pas très bien vu tu sais."

Mes yeux s'écarquillèrent, il pensait que j'étais avec le général, il n'allait pas tellement bien dans sa tête. Il mit sa tête dans mon cou commença à le parcourir du bout de sa langue, chose qui me fit reculer d'un seul coup. Le proximité avec un homme n'était pas mon fort. Mais là c'était horrible et mon coeur battait très fort. Il me retint avec sa main derrière ma nuque me rapprochant encore plus de lui. Il me disait que je n'avais rien à craindre, que le général ne nous retrouverais pas, qu'il comprenait que je n'ose pas me lâcher avec lui dès le début car je pensais encore au général. Mes membres tremblait, il était fou.
Ses mains parcoururent mon corps et descendaient, plus bas que la ceinture mais tout en restant sur mon jean cependant. Sa main glissa sur mes adducteurs venant se blottir sur mon entre-jambe. Je n'arrivais pas à me retirer car il me serrait contre lui d'un bras. Les larmes montaient, je voulais qu'il me laisse et qu'il me lâche.

Je poussais des gémissements, ou plutôt des supplications pour qu'il me laisse. Il me caraissait les cheveux en me répétant inlassablement qu'il m'aimait et que j'étais trop pure pour sortir avec le général. Il me disait de ne pas pleurer et qu'il me montrerait combien il m'aimait. Il essayait de me rassurer avec des "Chut n'ai pas peur, je suis là maintenant". Mais moi tout ce que je voulais hurler était qu'il me foute la paix et qu'il aille se faire soigner. Il me souriait alors que les premières larmes commençaient à couler sur ma joue.

"Je sais que tu es heureuse qu'une personne t'aime vraiment pour ce que tu es Emma, mais ne pleures pas je serais toujours près de toi. Je t'aime tellement et je suis prêt à te le prouver."

Je commençais à essayer de me défaire de mes liens, je poussais des gémissements de désaccord mais il commença à s'approcher de moi. Très près de moi, trop près de moi. Il glissa ses mains sous mon gilet, trop grand pour moi, il m'enleva mon gilet ainsi que mon tee-shirt et je me retrouvais en soutien-gorge devant lui, je pleurais, à chaude larmes cette fois, sa bouche touchais mon ventre, mon cou, mes seins, il m’ôta le soutien gorge pour voir "chaque parcelles de ma beauté" comme il disait. Je reculais mais il me neutralisa et me fit un suçon dans le cou. Puis me caraissait les cheveux. Et je tournais la tête. "Tu es à moi" me répétait-il sans cesse. J'avais peur, j'étais complètement terrifiée. Il mit mes seins dans ses mains et me tripotait comme une objet. Puis après 20 minutes qui me parurent des heures, il regreffa mon soutien-gorge en passant ses mains le long de mon dos. Il se releva et tourna en rond en tenant des propos que je n'écoutais même pas. Je m'étais allongée en pleurant, telle une gamine, je voulais mes parents près de moi, mes défunts parents.

Puis il me demanda si j'avais peur, je disais oui de la tête. Et cette fois il se baissa près de moi et me chuchota à l'oreille. : "Tu n'as pas à avoir peur, je suis là. Je vais te montrer combien je tiens à toi et combien je vaux mieux que cette ordure."
Il commença à déboutonner mon jean, et je gémissais de désespoir, pour que quelqu'un me tue. Il passa sa main sous ma culotte qu'il commençait à baisser. Et je gémissais qu'il me lâche, je voulais qu'il me lâche. Et il enleva son pantalon, venant contre moi, se collant à moi et je voulais vomir, mourir, me réveiller.

Puis mes gémissements simplifiaient et stoppèrent net quand la porte se mise à bouger. Steven remonta son pantalon et je pleurais de désespoir quand la chaise qui bloquait la porte vola en éclats. Il était là, dans la pièce, il était rentré en explosant la porte. Puis tout se passa vite et les coups de feux raisonnèrent dans ma tête.
Asaki se dirigea vers moi, me libérant de mes liens et mon bâillon. Je m'habillais en quatrième vitesse, emplis de honte qu'il puisse me voir ainsi. J'aurais voulu qu'il me tire dessus. J'avais honte, tellement honte de moi. Honte qu'il me voit comme j'étais en cet instant, je me détestait, pire que tout.

—T'inquiète pas, t'inquiète pas... Viens, je vais m'occuper de toi.

Ces mots me firent reculer d'un bond, je pleurais encore, en voulant tout de même contenir mes larmes. Il m'aida à me relever et je n'arrivais presque pas à tenir debout. Le blond s'excusa, mais je n'avais jamais été aussi heureuse de le voir.
Pleine de honte je ne savais que faire ni ou aller, j'avais l'impression d'être en plein cauchemard.
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MessageSujet: Re: Convictions et morale, ou réelle bonté? ▬ Emma & Akemi [NC-16] Convictions et morale, ou réelle bonté? ▬ Emma & Akemi [NC-16] EmptyVen 4 Avr - 18:30


Malgré toute la honte que devait ressentir Emma face à cette situation, d'avoir été vue ainsi, le général ne su résister aux larmes de celle-ci. Il l'attira doucement vers lui et l'enlaça, tentant de la réconforter du mieux qu'il le pouvait. Akemi avait mal pour elle. Son dégoût envers la race humaine toute entière n'était qu'alimentée un peu plus par ce qui venait de se passer. Pire que des animaux, ouais... On devrait tous crever dans d'atroces souffrances. Autant que nous sommes, se répétait-il sans cesse en serrant les dents.

Sa main passa dans les cheveux pâles de la demoiselle. Le soldat ne savait même pas si ce qu'il faisait l'aidait, ou si au contraire, cela la terrifiait encore plus. Ce dernier ne faisait que ce qui lui semblait le mieux, ce que son coeur lui dictait. La pauvre créature tremblante et sanglotante l'affligeait même un peu, tout au fond de lui-même. Au final, on voyait bien qu'il n'était pas aussi imperturbable qu'il voulait le laisser paraître. Laissez-lui une dame en détresse, pleurant et tremblant, et observez ensuite. Vous verrez à quel point sa compassion pouvait se dévoiler en un clin d'oeil.

Il lui murmura à l'oreille, d'une voix qui se voulait réconfortante.
—Du calme, Emma... C'est fini, cesse de pleurer. Personne ne te fera de mal, d'accord?

Ils restèrent ainsi un peu. L'assassiné aurait sans doute apprécié prendre la place d'Akemi, rien que pour avoir Emma entre ses bras. Probablement que ces deux-là auraient formé un très beau couple, une semaine, un mois ou un an plus tard, vu à quel point ce gars l'aimait, au point de la capturer ainsi (même si cet amour était tout de même bien malsain). Mais non, ce dernier avait tout fait foirer en la kidnappant et passant près de la violer.

La porte s'ouvrit, quelques soldats curieux s'étaient pointés, attirés sans doute par les six coups de feu qu'Asaki avait tiré sur l'agresseur avec rage et haine, un peu plus tôt.

—Dégagez! Y'a rien à voir!

Les soldats ne cherchèrent pas à en savoir plus, ils déguerpirent, l'alpha de la meute leur ayant jappé de faire de l'air. Sa voix s'était faite si menaçante, tant qu'il n'avait même pas eu besoin de se retourner pour leur envoyer l'un de ces regards agressifs qui savait vous glacer le sang en moins de deux.

Doucement, sans la brusquer, il la repoussa légèrement pour pouvoir sécher ses joues encore un peu mouillées de ces larmes de peur. Le blond lui offrit de nouveau un doux sourire, comme si cela pouvait changer quelque chose.

—Tu veux manger, ou boire peut-être? Dormir? Tu as besoin de repos, Emma. Si tu veux, je peux te laisser mon lit, c'est beaucoup plus confortable que ces matelas rembourrés de paille qui servent de couchette aux soldats... Je dormirai au sol, cette nuit. Ou même à l'extérieur de la chambre, si tu ne me fais pas confiance.
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MessageSujet: Re: Convictions et morale, ou réelle bonté? ▬ Emma & Akemi [NC-16] Convictions et morale, ou réelle bonté? ▬ Emma & Akemi [NC-16] EmptySam 5 Avr - 17:16

J'étais debout et complètement paumée, je faisais réellement peine à voir. La honte toujours présente en moi, la peur s'en allant peu à peu, il me prit dans ses bras. Cela ne me faisait pas peur et au contraire me rassurait.
Sa main passa dans mes cheveux et me fit des frissons, des flash-back de ce porc avec la main dans les cheveux avant de me tripoter ... Je ne comprenais pas pourquoi cela m'étais arrivé à moi. Je ne portait jamais de jupe, de robe ou de tenue qui laisser voir mes formes ou des parties osée de mon corps. Pourquoi moi ? Alors que tant d'autres filles faisaient les salopes devant les hommes juste pour les faire bander ? Pourquoi moi ? Qui restait dans mon coins.

Je commençais à arrêter de pleurer, toujours dans ses bras qui me protégeaient comme un cocon. Des soldats arrivèrent et le général leurs vociféra de dégager, chose qu'ils firent sans demander leurs reste. Mon dieu mas qu'est-ce que je faisais ici ? N'était-ce pas qu'un simple rêve ? Non. Bien sur que non ce n'était pas un rêve et j'avais toujours autant de honte en moi. Il continuait de me rassurer, chose qui était sans effet, j'étais paniquée, ne décrochée plus un mot et ne savais pas quoi faire.

Il me sépara de lui et me souri, chose qu'il n'aurait jamais fait en temps normal, il avait pitié de moi ? Pitié que je me sois fait traiter de la sorte par un détraqué mental ? Oui, il devait avoir pitié, je faisais bien peine à voir. Pourquoi n'avais-je pas réagi à temps, pourquoi étais-je si faible ? Je n'étais qu'une pauvre conne arrogante qui méritait ce qui lui arrivait peut-être. Puis le blond me fit une proposition à laquelle je ne m'attendais pas. Il voulait que je me repose, me proposa si je voulais boire ou manger. Mais à cet instant je voulais juste mourir, crever et en finir, ne pas avoir ses images horribles qui défilaient dans mon esprit.

Seulement je ne trouvais rien à dire à l'homme en face de moi, aucuns mots ne sortait de ma bouche, il voulait m'aider, m'avait posé une simple question et moi, je restais muette comme une pauvre conne. Je n'arrivais rien à dire. J'étais une fille forte naturellement mais à cet instant je n'arrivais lus à rien, j'étais aussi fragile qu'une gamine n'ayant pas la dizaine, la seule chose que je pouvais faire, c'était faire ruisseler des larmes sur ma joue. Mon Dieu que j'étais pathétique. Mais je ne voulais pas rentrer chez moi, pas attendre seule, ne pas être seule, j'avais tout simplement peur d'être seul. Et croyez-le ou non, mais c'était en mon ennemi le plus profond, soit Asaki que je me sentais en sécurité, parce qu'en le cherchant et en m'étant chamaillée mainte et mainte fois avec lui je commençais à le connaître et je n'avais pas peur de lui.

Je passais la nuit avec lui, le reste de la journée même, il faisait ces entraînements et je le suivais, il allait à un endroit et ma présence se faisait ressentir. Les filles me lorgnait de travers, je n'avalait rien, ne buvais rien et ne décrochais pas un mot. Je faisais tout ce qu'il disait, tout ce qu'il me conseillait sauf boire et manger, je n'y arrivais pas. Je ne pris même pas de douche, étant des douches collectives, bien qu'à cabines séparées, je n'arrivais pas à être au contact des autres. Mon corps me répugnais, je me sentais sale et la honte accompagnait toujours mes pas.

Il m'offrit son lit, lui s'installant par terre. J'aurais voulu le remercier, j'étais réellement redevable à cet homme désormais et rien ne pourrait enlever cette dette à son égard. Allongée, je regardais les étoiles par la fenêtre, seule source de lumière dans la chambre. Je ne dormais pas, le silence me pesait alors qu'avant il m'apaisait. Je n'arrivais pas à dormir, des images défilant encore et toujours dans mon esprit.
Je me tournais et me retournais dans le lit qui grinçait légèrement quand mon corps changeait de position durant la nuit. A cause de moi, il n'arrivait probablement pas à dormir. J'avais bougé toute la nuit. Je regardais paisiblement le soleil se lever par la fenêtre, le coq chantait matinalement et moi, j'étais toujours là, ne parlant pas, n'ayant pas dormis. Je me demandais comment le monde pouvait continuer de tourner alors que mon monde était lui, en ruine.
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MessageSujet: Re: Convictions et morale, ou réelle bonté? ▬ Emma & Akemi [NC-16] Convictions et morale, ou réelle bonté? ▬ Emma & Akemi [NC-16] EmptySam 5 Avr - 19:26


Emma resta muette. Un silence qui inquiéta grandement le jeune homme. Pour tout vous dire, il s’attendait à ce qu’elle relève la tête et lui lance l’une de ces répliques assassines, rien que pour se foutre de sa gueule. Franchement, Akemi aurait préféré encore qu’elle reprenne ce caractère habituel et désagréable. Quitte à en subir les conséquences, soit leurs petits affrontements fréquents. Cette femme, ce n’était pas la même qu’il avait rencontrée, désormais. Ce n’était plus cette sale chienne qui l’avait frappé et qui ne se laissait jamais faire. Maintenant, le général avait l’impression de simplement être devant une pauvre petite chose fragile, déjà fissurée par ces malheurs vécus par la faute de ce type qui aurait dû être condamné à asile. Et cette pauvre petite chose, son coeur lui ordonnait de la protéger.

J’avais souvent l’habitude de comparer Akemi et l’unité spéciale à une meute de loups ou même de chiens. Mais cette comparaison n’était pas tout à fait exacte, pour tout vous dire. Nous étions au courant de cela depuis bien longtemps! Ces sales cabots errants, ils abandonnaient leurs pairs, une fois qu’ils étaient trop vieux, trop faibles ou encore malades. Et malgré tout, Emma n’était plus aussi résistante que lorsqu’ils s’étaient rencontrés, mais il ne la rejetait pas, bien au contraire. Il était prêt à lui servir d’appui pour l’aider à se redresser. En conclusion? Nous avons trouvé une autre faiblesse à ce connard. La compassion et la loyauté n’étaient que de vilains défauts, dans le monde où ils vivaient. Qui osera s’en servir en premier? Telle est la question.

Ils restèrent ensemble toute la journée. Que ce soit alors qu'Akemi s'entraînait ou qu'il gueulait après ses soldats, même jusqu'en soirée. Les soldates du camp, ces idiotes, ne se gênait pas pour lancer à Emma des regards emplis d'aversion. Le blond renvoya chacun de ces regards à ces pauvres connasses, qui baissèrent bien évidemment le regard, soumises comme il le fallait. Pour vous révéler de ces détails croustillants que vous semblez tant apprécier, le général fut bien heureux de l'avoir à ses côtés, cette journée-là. Égoïstement, cela comblait une certaine solitude, mais d'un côté comme de l'autre, il fut soulagé qu'elle ait choisit lui et lui seul à coller aux basques, plutôt qu'un autre qui aurait pu tenter de reproduire les mêmes actes horribles que celui qui avait été tué, dans la matinée.

Et d'ailleurs, le cadavre ne tarda pas à être découvert. Mais bien évidemment qu'Akemi ne risquait rien. Parce qu'il était le général. Et ce général avait bénéficié de bien souvent de traitements de faveurs. Une fois de plus ou de moins n'allait pas changer grand-chose. Puis il avait eu de très bonnes raisons pour tuer ce monstre. On comprendrait, si il l'expliquait.

La soirée arriva finalement. La journée avait été affreusement longue pour le haut-placé. Entre garder un oeil sur Emma, surveiller ses soldats et leur hurler dessus, ses seuls moments de répits étaient volés par ces pensées haineuses à l'égard de toute la race humaine en entière ou presque. Certes, il avait toujours haït au moins un peu d'une certaine manière son espèce, mais cet événement n'avait fait qu'éveiller à nouveau et intensifié cette rancoeur. Il y avait plusieurs raisons à cela, mais elles étaient bien enfouies...

Mais une fois que ce fut le temps de rentrer, Hokori l'avait suivi même jusque dans sa chambre, chose qui l'avait au moins un peu surpris. Asaki put même dormir dans la même pièce qu'elle, preuve qu'elle ne le craignait point. Ce qui rassura celui-ci, mais qui l'aurait probablement agacé dans d'autres circonstances.

La compagnie de la demoiselle l'empêcha de boire, cette fois-ci, fort heureusement. Même si le temps passé avec lui était surtout consacré pour la propre personne de celle-ci, plutôt que pour que le général se sente un peu mieux, ce dernier apprécia énormément d'avoir quelqu'un avec lui. Quelqu'un qui n'était pas simplement là pour le plaisir de se faire "rentrer dedans", pour faire court.

Malheureusement, il dût en payer le prix. Celle qui l'avait suivi comme un petit chien de poche toute la journée ne cessait de se retourner, se tourner et bouger dans le lit qui étouffait quelques petites plaintes grinçantes. Sans oublier l'inconfort que lui offrait le sol. Malgré tout, toutes les émotions et peurs de cette journée-ci eurent raison de lui, il s'endormit. D'un sommeil très léger, comme encore à l'affût de potentiels dangers qui guettaient peut-être la demoiselle. C'était à se demander lequel en était ressorti le plus paranoïaque.
Excessivement lève-tôt comme il l'était, à cinq heures du matin, le soldat fut tiré des bras de Morphée. Cependant, le blondinet n'osa pas pour autant se lever. Hokori n'était peut-être pas endormie -il le savait parce que celle-ci bougeait encore un peu-, mais il ne voulait pas pour autant la déranger. Le jeune homme patienta donc environ une heure tout en pensant à comment il pourrait agir pour qu'elle aille mieux, avant de se rendormir sans vraiment avoir trouvé de solutions. L'heure suivante, il se réveilla à nouveau.
Cette fois-ci, il se leva. Asaki jeta un petit regard à la jeune femme allongée dans son lit, puis se dirigea sans se presser à son bureau. Les papiers officiels de renvoi étaient étalées encore sur son bureau, celle du dessus étant tachée par l'encre qu'il y avait renversé, la journée précédente. Le haut-gradé prit tous ces papiers, les déchira et les déposa à la corbeille, là où ils seraient oubliés, là où ils allaient disparaître une fois que la femme de ménage serait passée dans la chambre, pendant l'après-midi.

Le gradé alla doucement s'asseoir sur le bord du lit, faisant de son mieux pour prendre le moins de place possible afin de ne pas gêner celle qui y était couchée.

—Bon matin, Emma. Tu vas mieux? Je peux faire quelque chose pour toi? Tu dois avoir faim et soif, fais-moi plaisir et accepte de prendre le déjeuner... Tu pourras manger dans le lit si tu ne veux pas quitter les draps, mais mange quelque chose au moins, ce n'est pas bon pour toi de jeûner ainsi.

Bien sûr qu'elle n'allait pas accepter. Probablement qu'elle n'allait même pas articuler un seul mot, comme elle l'avait fait la journée d'hier. Pourquoi Emma voudrait-elle rendre ce minuscule service à cet homme qui n'était qu'un simple bâtard lui ayant servi de supérieur pour le temps de quelques mois à peine, après tout? Akemi n'était que ce fameux "connard aux cheveux blonds", de toute manière. Mais au moins, on pouvait dire qu'il espérait qu'elle accepte!
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Convictions et morale, ou réelle bonté? ▬ Emma & Akemi [NC-16] Empty
MessageSujet: Re: Convictions et morale, ou réelle bonté? ▬ Emma & Akemi [NC-16] Convictions et morale, ou réelle bonté? ▬ Emma & Akemi [NC-16] EmptyDim 6 Avr - 15:41

—Bon matin, Emma. Tu vas mieux? Je peux faire quelque chose pour toi? Tu dois avoir faim et soif, fais-moi plaisir et accepte de prendre le déjeuner... Tu pourras manger dans le lit si tu ne veux pas quitter les draps, mais mange quelque chose au moins, ce n'est pas bon pour toi de jeûner ainsi.

Il était assis là, toujours aussi compatissant que la veille, chose qui me fit plaisir et je le remerciais grandement pour cela d'ailleurs, sans articuler un mot mais avec mon regard. Manger ? Boire ? Pour tout dire je ne voulais, je n'avais réellement pas faim mais je me levais le regardant et je me dirigeais hors la chambre, certes je ne voulais pas sortir seule, mais je n'allais pas le suivre comme une bête blessée toute ma vie.
Je traversais la chambre et vis des papiers dans la corbeille mon nom inscrit sur ses derniers. Je pensais directement à mon renvoie, même l'unité spéciale je n'avais pas réussi à le garder. Je marquais un temps de pause face à la corbeille et continua mon trajet vers le réfectoire.
J'eus un plateau repas remplis de chose délicieuse dont je n'aurais fait qu'une bouchée en temps normale mais à cet instant, je picorais dans mon assiette. Des amis, enfin que dis-je, des connaissances que j'avais au camps vinrent à mes côtés, ils souriaient et avaient la joie de vivre alors que mon visage ressemblait à celui d'un cadavre.

Aucuns garçons n'étaient venus à mes côtés, seulement des filles, ils me regardaient bizarrement. Les garçons me souriaient cela me mit vite mal à l'aise. Les filles, elles ne ma parlaient pas et restaient uniquement car les garçons étaient présents. Je continuais de manger à peu près ce que je pouvais mais j'avais réellement envie de vomir, je n'avais pas touché à une cigarette depuis la veille et je n'en ressentais pas le besoin, je ne voulais sortir ...

"Il y a des rumeurs qui disent que tu te tapes le général ! C'est vrai ?"

Je levais immédiatement la tête, le brun en face de moi ne semblait avoir aucuns scrupule à me poser cette question. Parfois les gens pouvaient être bien pitoyable.

"Ouai et il y en a qui disent que tu tapais Steven et qu'apparemment ça n'a pas plus à notre cher général. 6 balles dans la tête à cause de toi, dur à encaisser non ?"

La fille à ma gauche continuait de manger en m'ayant dit cela. Les gens disaient réellement n'importe quoi. Mais penser à Steven me redonna envie de pleurer, ses mains ... Je chassais cette idée de mon esprit mais il était vrai qu'il était habile, sage et fort, il voulait également être promus, chose qui n'arrivera plus jamais part ma faute. Je buvais tranquillement un verre tout en tremblant légèrement, je voulais juste qu'ils se barrent tous, ces connards.
Puis, se fut la bouchée de trop, je me dirigeais au toilette à vitesse grand V et vomi tout ce qu'il me restait dans l'intestin. Je n'arrivais même plus à fournir à mon corps les ressources qu'il me réclamait. Ce qui m'était arrivé n'était pas la fin du monde ... Si ?

Je regagnais la chambre du général, qui était absent, ne pouvant pas rester éternellement dans sa chambre. J'étais sur le lit et regardait le paysage dehors, pendant une heure, deux ou même trois. Et soudain je remarquais la bouteille de Whisky posée sur l'étagère surplombant son bureau. Je m'en saisissais et avala quelque gorgée, qui me répugnèrent. Mais malgré cela je continuais inlassablement de boire. Puis plus l'alcool traversait mon œsophage, plus je me sentais bien, mieux, libre. Ce n'était pas la fin du monde, puisque j'avais l'habitude de tuer les gens. Cet homme était mort à cause de ma présence. Que les gens autour de moi meurent était devenu une triste habitude.

Puis ma tête se mise à tourner et le sommeil s'imposait à moi et malgré une lutte acharné contre ce vieil ennemi je finissais pas me laisser emporter par mes rêves. Ou plutôt mes cauchemars qui me réveillèrent dans l'après-midi. Les effets de l'alcool ayant disparu je commençais à me lever, remettre la bouteille à sa place et prendre mon sac, ainsi que mon sabre. Je me dirigeais dehors et commençais à rentrer chez moi, j'étais juste terrifiée à l'idée de rester seule, dans se taudis que j'avais quitter mais qui était mon chez moi, qui me représentais. Bien évidemment j'avais pris quelques bouteilles de Whisky dans la cuisine quand personne n'y était, j’espérais juste ne pas me faire prendre.

Le coeur battant, ayant écrit sur un bout de papier laisser sur le bureau du général où y était inscrit : "Merci pour tout. Sincèrement. Emma." je me dirigeais vers les grilles de sorties, la boule au ventre de me retrouver seule, mais ne pouvant pas être un poids pour celui à qui je devais aujourd'hui beaucoup de chose.
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MessageSujet: Re: Convictions et morale, ou réelle bonté? ▬ Emma & Akemi [NC-16] Convictions et morale, ou réelle bonté? ▬ Emma & Akemi [NC-16] EmptyMar 8 Avr - 8:13


Alors qu'il était assis sur le lit, la jeune femme lui offrit un regard remerciant. Le général s'en satisfit. Bien qu'il aurait nettement préféré que sa soldate le lui dise, plutôt. Celle-ci se leva ensuite pour partir.

Sans dire un mot d'ailleurs, pour ne pas améliorer la situation. Au moins, elle allait manger...

Akemi attendit Emma dans sa chambre, croyant que celle-ci allait revenir. Pendant une vingtaine de minutes, il était resté planté là.

Après que ces longues minutes se soient écoulées dans un silence et une solitude pesants, il fut convaincu qu'elle était simplement encore en train de manger, donc il décida d'aller plutôt sur le camp, question d'aller discipliner les fantassins qui s'y entraînaient déjà. De toute manière, Emma allait le rejoindre... non? Du moins, c'était ce qu'il prenait pour acquis. Une mauvaise surprise allait l'attendre, une fois retourné à sa chambre.

Les heures passaient. Le général n'était pas aussi concentré qu'à l'habitude. Constamment, il jetait des coups d'oeil à la ronde pour apercevoir cette demoiselle qu'il tenait tant à protéger, aider. Nulle part. Akemi commença à s'inquiéter.

Une heure plus tard après son départ, bien évidemment. C'était seulement une putain d'heure plus tard qu'il commença à être alarmé. La rattraper allait être impossible, avec cette heure de retard.

Ce fut direction la chambre, et ce sans traîner les pieds une seule fois. Pour tout vous dire, il courut. Derrière la porte, il espérait simplement qu'Emma dormait paisiblement dans son lit, récupérant simplement le sommeil dont elle s'était privée, la nuit dernière.

Avec empressement, la porte s'ouvrit à la volée. Hokori n'était pas dans le lit, encore moins dans la chambre d'ailleurs. Ne remarquant même pas le petit mot déposé sur le bureau, le soldat gradé tourna les talons pour partir à la recherche de cette femme dans le camp.

Il passa au peigne fin le quartier général. Rien. Où peut-elle être? Que fait-elle? Est-ce qu'elle va bien? Accompagnées d'un nid de guêpes dans son crâne, ces questions lui martelaient la tête. Pourquoi la soldate n'était plus là? Pourquoi elle n'était pas collée à Akemi, cherchant quelconque réconfort et sécurité comme la journée précédente?

Le général se dirigea vers les chambres, se disant qu'elle l'y attendait peut-être, pendant qu'il la cherchait comme un dingue. De toute manière il ne pouvait pas non plus passer toute sa soirée à chercher. Celui-ci avait parcouru de long en large à la recherche de cette demoiselle, il ne pouvait pas continuer à chercher. Probablement qu'elle a juste décidé de sortir en ville, elle reviendra ou qu'elle était sortie pendant la journée...

Il vit la note. Après l'avoir lue, il lâcha un juron avant de donner un grand coup de pied dans son bureau. Elle n'allait certainement pas revenir. Tous ses espoirs s'étaient évanouis. Bien évidemment qu'il était à la bourre. Mais surtout, bien évidemment qu'il allait la chercher en ville tout de même. Comme quoi il n'abandonnait pas... Un dévouement triste à voir. Ils se chamaillaient souvent, mais Akemi aimait bien Emma. Il l'aurait pour elle fait même avant l'événement qui s'était passé le matin précédent.

Pour faire un bref résumé de la soirée et d'une bonne partie de la nuit qu'il passa? Comme un idiot, il la chercha, la panique étant toujours ancrée en lui. Partout, autant dans les quartiers pauvres que dans les quartiers riches.

L'idée qu'elle l'avait fui parce qu'elle en avait marre d'Akemi lui vint ensuite à l'esprit. Il décida de rentrer...
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