Très tôt, un matin, je mettais diriger dans le bureau de notre chef. J'allais recevoir une mission à accomplir. Celle-ci était très simple, je devais arrêter des rebelles. Ils avaient commis la pire faute à mes yeux. Ils avaient dit des choses négatives sur le roi et de plus ils avaient avoué publiquement qu'ils ne l'aimaient pas. Ils n'avaient pas peur c'est deux là ! Le sort que je leur avais réservée allait être très douloureux et lent pour arriver jusqu'à la mort. Ces rebelles avaient été repérés vers les habitations pauvres. J'acceptais la mission avec un grand sourire qui s'était effacé juste avant que je sorte. Le mot « équipier » m'avait fait perdre le sourire. On m'avait dit que j'allais faire ma mission avec quelqu'un ! Quelle horreur ! Ils savaient bien que je détestais faire équipe avec quelqu'un dans les pattes ! Ils l'avaient fait exprès. Après tout, les supérieures non plus ne m'aimaient pas et ils faisaient tout pour me faire craquer. Celui où celle qui allait venir avec moi, allait passer une très mauvaise journée.

J'étais parti du camp d'entraînement depuis une bonne demi-heure, j'étais dans une rue des habitations pauvres, et la personne qui devait venir avec moi n'était toujours pas là ! Cela m'énervait. Pourquoi je l'attendais ?! Perdre autant de temps pour un boulet ! Tss, j'aurais dû partir directement ! Mais si j'étais partis, le chef m'aurait engueulé, car, je ne l'aurais pas fait avec cette personne qui me cassait déjà les pieds alors qu'il ou qu'elle n'était pas encore arrivé. En plus de ça, il commençait à pleuvoir doucement. Il manquait plus que ça ! Dans quelques minutes où heures cela allait être l'énorme pluie.

J'avais mis la capuche de ma cape rouge et attendais que mon ou mon coéquipier/coéquipière montre le bout de son nez pour que je puisse l'engueuler et commencer la mission. J'avais beaucoup trop attendu et j'étais vraiment sur les nerfs.

Ce jour là, le jeune homme avait été convoqué pour partir en "mission", lui avait plutôt entendu quelque chose comme "récréation". En dépit des apparence, le noireaud était déjà parti en mission pour éléminer des rebelles qu'il avait prit un malin plaisir à persécuter, voir leurs ridicules petites larmes, les voir essayer de faire naître chez le soldat de la compassion, c'était drôle. Non ? Mais pour ce travaille, il n'allait pas être seul. L'adolescent avait par la passé travailler en groupe, une chose plutôt plaisante.

Au lieu de tout de suite faire connaissance avec son collègue, il retourna dans son lit pour bien roupiller pendant environs une demis-heure. Après ça, il se décida quand même à se rendre vers le point de rendez-vous. Mais à ce moment, une menace terrible le retarda. Eh oui, le machiavélique vendeur de crêpe faisait obstacle au chemin de notre pauvre victime. Oh qu'il lui faisait pitié, lui, pauvre commerçant harcelant les passants en ayant l'espoir de leurs vendre quelque chose. Kevin avait faim, il devait acheter une crêpe. On dirait aussi que le vendeur de fruits était dépité, et puis le vendeur de glace. Il oublia son travaille quelques dizaines de minutes avant de se rappeler que, quelque part, sous ses fines goutelettes, on l'attendait. Oups.


Il courait le plus vite possible pour rattraper son retard, arrivé à un carrefour, il vit une jolie jeune femme, En plus, au vue de ses habits, elle ne devait pas vivre ici, et aucuns noble ne trainaient vers ici. C'était sa coéquipière. Freiner ne semblait pas trop important. Et c'est avec un super dérapage, visiblement, pas assez contrôlé, que le jeune soldat s'étala par terre. Heuresement, en plus de ne pas être rentré dans la jeune femme, il avait sauvé sa pomme du par terre qui semblait bien trop sale.
Se relevant péniblement il sourit gentillement à la demoiselle. Le brun croqua dans sa pomme puis ajouta la bouche pleine:
"-Chalut ! Décholé d'être en retard. Comment vous vous appelez?

J'attendais, toujours et encore. J'en avais plus qu'assez. J'allai partir quand un jeune homme, beaucoup plus jeune que moi, s'étala contre le sol. Alors, c'était lui mon coéquipier ? Eh bien, ce n'était pas gagné ! Il s'était relevé et avait commencé à manger une pomme. Il s'était excusé et m'avait demandé comment je m'appelais. Mon regard s'était tournée vers lui et mes yeux avaient un côté très sinistre pour montrer ma colère malgré ses excuses.

-On y va.

En parlant, il avait la bouche pleine ce qui lui avait donné un air de petit gamin. Comment un garçon comme lui peut être dans l'unité spéciale ?! Ils sont complètement fous là-haut. Même moi, qui avais dû travailler comme une folle pendant deux ans pour être au niveau des hommes, ils ont hésité à me prendre. Alors que lui était sans doute rentré très vite. Je ne les comprenais pas. Ils leur manquaient vraiment une case aux supérieures. Passons et revenons à notre discussion et la manière dont je lui avais répondu.

J'étais très froide et je n'avais même pas répondu à sa question. J'avançais sous une fine pluie, qui glissait sur ma cape, en cherchant du regard chaque indice qui pourrait me montrer ou étaient ces rebelles et où ils étaient partis.

Cette... Chose à mes côtés, ne me plaisait pas. Je n'aimais pas avoir un coéquipier et mon humeur massacrante n'arrangeait rien. Ce pauvre... Non, je n'avais pas à avoir de la pitié pour lui. Ce garçon allait vivre une journée en enfer. La première remarque déplaçait ou s'il m'embêtait, je le planterais directement dans un mur. Tant pis, quitte à que mon supérieur me font faire les corvées les plus dures et désagréables, rien à faire ! S'ils pouvaient seulement être moins idiots pour faire ce genre de choses et ce concentré sur la protection du roi, car, c'est ça le plus important, au lieu de faire tout pour que les soldats craquent et partent ! Au moins une chose était sûre, je ne les comprendrais jamais.

Je continuais d'avancer sans regarder celui qui m'accompagnait. Pour moi, ce n'était qu'un touriste.

"-Euh... ma question ajouta-t-il d'une petite voix en souriant toujours.


La fille avait l'air en colère. Mais il s'était excusé pourtant ! Frottant énergiquement son visage avec sa manche, il espèrait ainsi nettoyer la terre qu'il l'avait sali lorsqu'il était tombé, il avait juste empiré la situation. En plus, Kevin avait couru, ses cheveux étaient tput décoiffés et ses vêtement sale et en assez mauvaise état.Le jrune garçon ne ressemblait pas un soldat, ni à un noble habillé comme ça.

Le regard couroué de la fille lui faisait un peu peur. Pourquoi elle semblait si énervé ? Si elle était trop méchante il serait obligé de se défendre. C'est avec la plus grande discrétion, que l'adolescent vérifia s'il avait bien son arme à feu. Ni sa collègue, et surtout pas les habitants, ne devait voir son pistolet. Parce que, en plus d'être interdit par l'armée, car c'était plutôt avec des armes blanches que l'on se battait. si les citoyens voyaient qu'il était armé, ils risquaient de paniquer. Ah oui, c'est bon, il avait son arme. Kevin savait bien se faire des amis, et personnes ne le trouvait menaçant, c'est grâce à cet atout qu'il avait réussi les missions qu'on lui confiait.


Le noireaud observa les bâtiments du quartier tombant en ruines, les dalles sur lesquelles ils marchaient étaient pour la plupart fissurées et avaient perdues leurs couleurs jadis éclatantes. Les paysants pauvres affichaient une expression apeurées. Avaient-ils peur des rebelles ? Le regard du garçon maladroit se reporta sur la jolie fille avec des cheveux lui faisant penser à de la barbapapa. Elles ne se fondait pas dans le décor...  Il ralentit le  pas pour couvrir de pièces pleins de pauvres mendiants, le soldat commençait à un peu trop attirer l'attention. Malgré ça, il continua. En faisant ça, il ne se montrait pas seulement gentil. Si les rebelles avaient attirés l'attention, ils n'étaient pas sans savoir que des gardes allaient débarquer, donc, ils avaient fait exprès, non ?

C'est dans ce genre d'endroit que les voleurs grouillent de partout, et le noireaud n'arrangait pas la situation en se faisant remarquer. Il allait ranger son porte-monnaie quand un gamin aux cheveux blond le bouscula, lui prenant par cette occasion sa pomme.


-Eh ! Attends ! "

C'est à peine qu'il eu dit ça, qu'on lui vola son porte feuille. Que faire ? Leur courrir après ? Non... leur tirer dessus alors.

Je ne lui répondais toujours pas. Il n'avait rien à savoir sur moi et je n'avais pas envie de le connaître plus que ça.

Pour ce qui est de mon habillement assez voyant, ce n'était pas très super pour se fondre dans le décor. Mais justement, je ne voulais pas me fondre dans le décor comme certains soldats. J'étais ce que j'étais et je ne voulais pas ressembler à quelqu'un d'autre.

Mon idiot de coéquipier faisait tout pour ce faire remarquer ! Il était généreux, serte, mais en donnant toute cet argent il allait se faire repérer par les voleurs. Tant pis s'il perdait ses sous. Ce sera bien fait pour lui !

Je continuais de marcher quand un voleur passa près de moi puis près du brun avant de lui voler son portefeuille ainsi que sa pomme. Moi, il ne m'avait volé qu'une bourse complètement vide. Bien. Je ne mettais pas attarder sur ça. Je regardais les deux voleurs courir à toute vitesse pour pouvoir fuir avec leur butin. Quelle vie de misère pour eux. J'étais bien mieux où j'étais. C'était sûrement égoïste de dire ça, mais d'un côté c'est vrai.

-C'est bien fait pour toi. Tu n'avais cas pas te faire remarquer. Maintenant on y va. Oublie ta pomme est ton porte-monnaie. On a autre chose à faire.

J'allais vers un paysan en lui demandant des informations pour en savoir plus et lui dire qu'ils étaient tous en sécurité pour les rassurer. Après m'avoir donné des informations, je lui avais donnée très discrètement quelques pièces d'or en lui disant de ne rien dire. Eh oui, malgré mon caractère de cochon, il m'arrivait d'être gentille et généreuse. Je gardais un oeil sur mon coéquipier en regardant s'il était parti les poursuivre, ce qui m'aurait encore plus énervée, car, j'aurais été obligée de le suivre. Mais s'il t'entait de les tuer ça serait encore pire, je gardais vraiment un oeil sur lui et ça m'énervait. Je voulais finir cette mission au plus vite !

Je voyais mon coéquipier demandé des informations, lui aussi. Son attitude attirait beaucoup trop l'attention et je n'aimais pas ça. Si cela continuait, je l'assommerais, le laisserais dans un coin où personne ne pourrait le trouver et je reviendrai après avoir tué les rebelles.

Je continuais d'avancer quand le jeune homme se mit devant moi en avançant à reculons. Il m'avait demandé pourquoi il avait l'impression que je ne l'aimais pas et qu'est-ce qu'il avait fait. C'était une question si stupide ! Son sourire idiot m'énervait, ses attitudes m'énervaient et ses agissement aussi ! Que dire de plus . S'il avait été un coéquipier discret, je lui aurais peut-être parlé là, je refusais complètement. Pendant que j'étais dans mes pensées, il m'avait pris le bras et m'avait entraîné un peu plus loin, en direction de la ville, car, un villageois avait vu les rebelles là-bas.

Cette sensation de la main du jeune garçon serrant mon bras était très désagréable. Je l'avais fait lâcher d'un geste brusque et j'avais sorti mon épée, mais bien sûr, j'avais fait attention à que personne ne soit là pour me voir faire. Je l'avais regardé méchamment.

- Oui je ne t'aime pas. Ton attitude me déplaît ! J'ai envie de t'arracher la tête ! Et je t'interdis de me traîner comme ça, en attrapant le bras comme tu l'as fait ! On ne fait pas ça à une demoiselle alors si tu veux que je sois gentille et aimable avec toi tu as intérêt à vite changer tout ça !

Je ne l'aimais pas, mais alors pas du tout ! On croirait que tout ça l'amuse ! Moi ça ne m'amuse pas. Ce qui m'amuserait c'est de tuer les rebelles, SEULE. Pas accompagner par un enfant et faire la baby-sitter.

Je continuais de le regarder aussi méchamment avec un visage effrayant. Seulement pour lui faire comprendre que j'aurais aimé faire cette mission seule et que s'il continuait à m'énerver et m'embêter il finirait planté contre un mur ou dans le sol. Je n'étais vraiment pas d'humeur à rire ou m'amuser avec ce gamin de première. Il dépassait tous les idiots de l'unité spéciale, largement. D'un côté, grâce à lui je remarquais que les membres de l'unité spéciale n'étaient pas tous idiot. Sauf le chef, oui, je le détestais lui.

Je restais la sans marcher en rangeant mon épée sans attendre l'autre idiot.

Après avoir rangé mon épée, il m'avait regardé et parlé en me disant qu'il avait compris. J'en doutais fort. Et mon doute fut vite fondé en le voyant marcher comme un gamin heureux ce qui m'énervait un peu plus.

En le suivant de très près, en gardant une main sur le manche de mon épée, je surveillais attentivement tout ce qui se passait autour, sans rater une seule miette. Mon visage était fermé, j'en avais marre de ce coéquipier et de cette mission qui s'allongeait de plus en plus dans le temps.

Un bruit se fit entendre et arriver à un certain endroit, le jeune homme s'arrêtait, alors, à mon tour, je m'arrêtais et regardais ce qu'il regardait. Deux personnes discutaient et semblaient apeurées de nous voir. Un sourire sadique c'était dessiné sur mes lèvres et je dégainais mon épée ainsi qu'un poignard en les mettant toux deux sous la gorge de ces rebelles. Et oui, on m'avait donné la description des deux perturbateurs. Je savais très bien que c'était eux.

On vous arrête pour avoir dit des propos péjoratifs en publique sur le roi. Et sous les ordres du roi, on vous exécute maintenant.

Ma voix faisait terriblement peur, je souriais toujours avec de regard sadique. J'attrapais les cheveux de chacun des rebelles et je les traînais jusqu'à un coin isolé, au bout de la ruelle. J'allais enfin pouvoir jouer.

Je retirais la capuche de mes cheveux et avec mon poignard, je plantais la jambe d'un des rebelles pour l'empêcher de partir et j'avais fait pareille avec l'autre. Je me délectais de leurs cris qu'ils avaient poussés quand je leur avais plantée le poignard. J'étais vraiment très effrayante comme ça et pour tout dire, sur l'instant, j'avais même oubliée mon coéquipier. J'avais commencée à torturer le premier rebelle, en lui demandant des informations qu'il m'avait tout de suite données. Il était faible, trop faible. Je l'avais tuée peut après et je me dirigeais vers l'autre homme. Il avait l'air plus robuste que l'autre. J'allais pouvoir m'amuser beaucoup plus et peut-être lui laisser la vie... Non, je blague.

Je pensais bien que nous deux, l'homme qui était mon coéquipier, nous nous sommes complètement oubliés.

Je mettais bien amuser, mais il faut une fin à tout. Je regardais le jeune homme qui se faisait torturer. Il avait déclaré que nous n'allons pas sourire longtemps soi-disant que d'autres rebelles viendront. Pour l'instant, je voulais rentrer. Je cachais le corps sans vie du premier rebelle pour éviter que les villageois le voient. Après ça, je ne souriais plus. J'entendais des bruits de pas lent. Les cris auraient alerté des habitants ? Des rebelles ? Peut importe. Moi, je voulais rentrer chez moi. Je regardais le jeune homme et lui avais ordonne d'une voix plutôt autoritaire.

Dépêche-toi de le tuer. Je veux rentrer chez moi. J'ai assez jouée.

La fine pluie s'était transformée en averse qui allait sûrement bientôt se tenir par une petite tempête. D'un côté, c'était parfait, le sang disparaissait grâce à la pluie, mais j'étais trempée et cela me déplaisait. J'avais remis la capuche sur la tête même si ça ne servait plus à rien. Je rangeais mon épée ainsi que mon poignard après les avoir nettoyés avec un tissu.
J'étais un peu plus joyeuse que tout à l'heure. À vrai dire, je mettais défouler sur le rebelle même s'il n'avait pas tenu longtemps. J'allais sûrement être plus aimable avec mon coéquipier, mais pas trop non plus. Il ne faut pas rêver. Je lui avais demandée en écoutant les bruits de pas qui commençais à s'éloigner puis revenir puis s'éloigner encore.

Tu t'appelles comment ?

Ça allait être la seule question que j'allais lui poser. De toute manière, après qu'il est tué le dernier rebelle qu'on recherchait, on se séparerait. On ne prendrait pas le même chemin, du moins je pense. Et puis même si on fait le chemin ensemble, je ne dirai rien alors franchement... Autant faire chemin séparer.

Malgré tout ce que j'avais dit avant, on avait le point commun de torturer les rebelles qui traitaient le roi et ça me plaisait beaucoup. Je restais à surveiller et attendre qu'il finît pour enfin rentrer.

J'avais légèrement souri, pour une fois. J'aimais bien son prénom, Kevin. J'avais un ami qui s'appelait Kevin, il est mort quand j'avais huit ans. Enfin bon, ne nous attardons pas sur ce sujet. Avec une voix plutôt douce que je n'avais pas contrôlée, je lui répondis.

-Sakura Yoshida.

Quand j'avais réalisée que ma voix était douce, j'arrêtais de sourire et prenais un air dur. Aie, s'il savait qu'en réalité j'étais douce avec certaines personnes il sent servirait pour me manipuler ou je ne sais quoi ! Ou alors c'est moi qui suis un peu trop paranoïaque...

Après qu'il soit sortis de la ruelle, je l'avais suivie. Les paysans un peu trop curieux rentraient chez eux d'un pas pressé, mais un autre parti un peu trop pressé. Un rebelle, j'en suis sur. Il ne fallait pas rester ici quelques minutes de plus ou alors il fallait le rattraper et le tuer. Mais, je n'avais pas envie, j'avais assez jouée.

L'homme du nom de Kevin regardait les habitations en ruine. Il leur trouvait quelque chose . Moi, je ne trouvais rien de très jolie. J'avais de la peine pour les habitants qui vivaient là. J'aurais aimée tous les aider, mais ce n'était pas possible.

Je regardais un moment ces habitations, en repensant à quelques souvenirs. Puis, je me dirigeais vers un chemin qui m'emmènerait vers le camp d'entraînement et si possible un petit magasin qui vend quelque chose à manger. Cette petite séance d'exercice m'avait donnée faim surtout que je n'avais pas un peu mangée le matin. Je regardais mon coéquipier et lui dit avec une voix sans expression.

-Je vais rentrer au camp et au passage prendre quelque chose à manger s'il y a une boutique tout près. Tu veux... Venir ?

C'était la première fois que je proposais cela à un de mes coéquipiers. Après tout... ça ne m'a pas tué. Et puis malgré qu'il souri tout le temps, il a l'air d'être sympathique alors bon, j'aimerais bien le connaître un peu.

J'allais commencer à avancer quand Kevin m'avait dit qu'il avait aperçu un autre rebelle. Je l'avais vu aussi, j'en étais même sûr qu'il était un "ennemi". Je n'avais plus envie de jouer, mais le travail est le travail. Je le tuerais dès qu'on l'aura retrouvé et j'irais manger un petit quelque chose avant de faire mon rapport à notre général.

Sur le coup, aussi, j'étais surprise de son sérieux et son intelligence. C'était la première fois que je l'entendait dire quelque chose qui n'était pas enfantine. Je savais qu'il n'était pas idiot, bien évidemment, mais on ne sait jamais.

Le rebelle n'était pas très loin, en courant, nous pourrions le rattraper facilement. Je regardais mon coéquipier, en lui attrapant le poignet et me mettant à courir vers le rebelle, je lui annonce :

-Bon bah, on va le suivre et l'attraper avant de manger.

Je courais en tenant le poignet de Kevin pour être sûr qu'il me suivait. La personne, juste devant nous, le suspect plutôt, c'était mis à courir plus vite. J'en conclus assez rapidement qu'il était un rebelle.

Je passais dans une ruelle sombre pour faire un raccourcie avant d'arriver pile devant le fuyard. Je souriais comme si de rien était et je lui avais demandé où il allait. Il ne m'avait pas répondu. Il semblait paniquer, apeurer, essayant de trouver un point de fuite quelque part pour savoir s'il devait attaquer ou non. Je l'avais fait tomber au sol pour qu'il ne bouge plus.

En repensant bien, il nous fallait des informations... Et ici, il n'aurait rien dit. Je regardais si Kevin était toujours avec moi pour lui demander si on le tuait ou si on le ramenait au camp pour le questionner.

Personnellement, j'avais plus envie de le tuer pour pouvoir manger quelque chose et me reposer. Oui, je suis égoïste sur le moment, mais mon ventre criait vraiment famine. Ne pas avoir mangé pendant plusieurs jours à cause d'un entraînement intensif me rendait ainsi.

(PS: Désolée de la longue attente >.<")

Ils avaient commencé à courir pour rattraper le fugitif. Celui-ci courait comme si sa vie en dépendait, même si ce devait certainement être le cas, il ne devait pas être sans savoir qu'il serait tué à un moment où un autre. Certainement trop effrayé il ne remarqua qu'il avait trébuché. Le garçon aux yeux jaunes était fermement tenu par le poignée, la jeune fille à la chevelure rose craignait certainement qu'il ne s'échappe, il n'avait donc pas d'autres choix que de suivre le rythme de course rapide de la jeune fille. Il fixait obstinément sa tête. En vérité, il était légèrement énervé. Irrité par le fait qu'on puisse tolérer de laisser un rebelle partir et penser à partir avant tout comme l'avait suggéré Sakura. Il allait gardé un œil sur elle, une faute, une négligence, il ne pouvait pas le supporter. Cette pensée qui répétait "Tu ne doit en épargner aucun" le hantai, et comme elle l'ordonnait, il n'en laisserait vivre aucun. Donc si un membre de l'unité spéciale était négligent, il ne le tolérait jamais. Il s’efforçait tout de même de garder sur son visage ce sourir enfantin.

Il s'arrêta à quelque mètre du prétendu "rebelle" qui se tortillait espérant se libérer de l'emprise de la jeune fille gémissant de manière misérable. Kevin regarda mieux le visage du "rebelle", en était-ce vraiment un ? Pour le moment, le brun n'avait qu'une pensée, faire comprendre à la jeune fille que rebelle ou non, il fallait toujours poursuivre quelqu'un de suspect. Il prit un ton indifférent gardant pourtant son sourire enfantin :

"-Tues le, il m'a énervé.

Le jeune adolescent avait un peu soutenu le regard et avait repris d'une voix douce :

-Tu l'aurais vraiment laissé s'enfuir ?


Il aurait pu la tuée pour ça, mais malgré les apparences, il possédait un soupçon d’intelligence qui lui disait qu'elle n'était peut être pas une si mauvaise soldat que ça. Alors autant lui laisser une chance. Le rebelle ne pleurnichait plus et avait profiter d'un très court instant inattention pour sortir un poignard qu'il approcha de façon dangereuse vers Sakura. Le bruno allait-il lui dire ? Certainement pas. De toute façon elle avait été entraîné pour savoir se défendre contre se genre de réaction, et encore ce n'était rien. Lui s'en fichait mais s'était légèrement reculé Il ne voulait pas être touché après tout.


[Désolé c'est court. Je suis débordée, je propose qu'on s'arrange pour que ce RP finisse, vraiment désolé mais après c'est nul si je fais que des réponses courtes ou que je réponds tardivement...]

La rose attendait la réponse de son coéquipier pour savoir si elle tuait le rebelle ou non. Le jeune homme lui répondit oui mais peu après, il demanda si la jeune femme aurait vraiment laissé s'enfuir le rebelle. À cette idée, Sakura rigolait intérieurement. En fait, elle voulait juste que le brun parte et la laisse travailler seule, car, oui, la soldate n'avait pas que la mission qu'on lui avait donnée à faire en groupe. Après, elle devait surveiller le marché jusqu'à dix-sept heures, revenir faire son rapport à Akemi puis s'entraîner un peu et rentrer chez elle vers vingt-deux heures. Elle répondit avec un sourire moqueur :

-Bien sûr que non. Je l'aurais attrapée après.

Pendant le moment d'inattention que la soldate avait eu, le rebelle sortit un poignard et s'approcha de la rose. Celle-ci l'avait remarquée et elle dégaina son épée et transperça l'homme qui laissa tomber son poignard. Le regard de Sakura était très froid à ce moment-là.

-N'essaye pas de jouer au plus malin que moi.

La jeune femme retira l'épée du corps du blessé et, après avoir essuyé la lame qui était remplie de sang, elle rangea dans son étui. Le rebelle s'écroula à terre et mourra quelques secondes après.

Heureusement que personne ne se trouvait aux alentours, sinon, il y aurait eu une panique générale. Sakura porta le corps dans un coin sombre et regarda Kevin avant de lui annoncer :

-J'ai d'autres missions à faire en solo. Je te laisse rentrer. À un de ces jours.

La soldate sortis des habitations pauvres pour se diriger vers le marché. Elle finassa sa journée comme elle l'avait prévue et elle ne revue pas Kevin de la journée. Malgré que celui-ci lui tape un peu sur les nerfs, elle trouvait quelque chose chez lui qu'elle aimait bien. Quoi ? Elle ne pouvait pas le dire, car, elle-même ne le savait pas. Sur ses pensées, elle s'endormait dans son lit, en espérant le revoir peut-être un jour.